CPAM ou Mutuelle ?
Remboursement sevrage tabagique : CPAM ou mutuelle ?
Le remboursement d’un sevrage nicotinique en France dépend de plusieurs modalités. Il peut être proposé soit par l’Assurance Maladie (Caisse Primaire d’Assurance Maladie – CPAM) ou certaines mutuelles.
L’état français a sorti un plan “priorité prévention” et à fait de l’arrêt du tabac une priorité nationale de santé publique.
Quand on parle de modalités, il faut comprendre, d’un côté, le parcours de santé demandé puis d’un autre côté, les différentes méthodes d’aide pour arrêter de fumer.
Que rembourse la CPAM ?
Consultation chez un tabacologue
En France, les consultations chez un tabacologue sont partiellement prises en charge par l’Assurance Maladie. Vous pouvez consulter un tabacologue avec une prescription médicale de votre médecin traitant.
Le taux de remboursement varie, mais il est généralement d’environ 50 % à 65 % des honoraires, et cela peut varier en fonction de votre situation et de votre régime d’ assurance maladie.
(Source : Améli / infos 2023)
Médicaments de substitution à la nicotine
Le remboursement d’un substitut nicotinique est possible. En effet, certains médicaments de substitution à la nicotine, tels que les patchs, les gommes à mâcher, les pastilles ou comprimés à sucer, et les inhalateurs, sont remboursés en partie par l’Assurance Maladie sur présentation d’une ordonnance médicale d’un professionnel de santé.
Médicaments non nicotiniques
Il existe des médicaments non nicotiniques, comme le bupropion ou la varénicline, qui sont parfois prescrits pour aider au sevrage tabagique. Le remboursement de ces médicaments peut varier en fonction de la situation de l’assuré et du régime d’assurance maladie, mais ils sont généralement pris en charge dans une certaine mesure.
Alors quid du remboursement laser anti tabac ?
D’autres méthodes de sevrage tabagique liées à la médecine douce sont possibles !
Par exemple, l’acupuncture, l’auriculothérapie laser, l’hypnose, etc., ne sont généralement pas remboursées par l’Assurance Maladie, mais le sont par certaines mutuelles (complémentaires de santé). Et ces dernières peuvent offrir une couverture partielle pour ces méthodes avec une enveloppe par an et par personne.
Aussi, certaines mutuelles remboursaient, jusqu’en 2022, la cigarette électronique. Mais vu les derniers rapports sur l’impact de cette dernière sur la santé, plus aucun remboursement n’est prévu depuis 2023. A noter que les cigarettes électroniques ou les puffs étant décriées, elles sont en cours d’interdiction partielle en France. Aussi, on tient à rappeler qu’elles ne stoppent ni le besoin ni l’envie de fumer.
C’est pourquoi, pour augmenter les chances d’arrêter de leurs clients, elles proposent un remboursement (sur devis) total ou partiel, de la prestation de méthodes qui permettent d’éviter le manque de nicotine.
Certains clients sont intégralement remboursés par leurs mutuelles !
Les mutuelles en France proposent des niveaux de remboursement variables pour le sevrage tabagique, et cela peut dépendre du type de contrat souscrit et des options choisies. Donc cela dépend de votre contrat d’assurance ou de mutuelle.
Il n’y a aucun remboursement systématique !
Mais alors quelles mutuelles proposent des remboursements ?
Voici une liste non exhaustive des mutuelles qui offrent des remboursements ou enveloppes spécifiques pour le sevrage tabagique. A noter, que cette liste présente quelques compagnies et n’est pas figée. En effet, elle peut, bien évidemment, évoluer avec le temps.
La Mutuelle Générale
Cette mutuelle propose des forfaits pour le sevrage tabagique et le sevrage alcoolique, qui peuvent inclure le remboursement partiel de médicaments de substitution à la nicotine, de consultations de tabacologie, et d’autres traitements liés au sevrage tabagique dont la réflexologie auriculaire.
Malakoff Médéric
Cette mutuelle propose des programmes de prévention, y compris des solutions pour l’arrêt du tabac, qui peuvent inclure un remboursement partiel des frais associés comme l’arrêt du tabac au laser doux.
Maaf
La Maaf offre des solutions de prévention et de sevrage nicotinique qui peuvent inclure le remboursement de certains frais liés à l’arrêt du tabac dont la méthode Alliance Laser®.
Aésio
Le groupe Aésio propose une enveloppe pour l’arrêt du tabac par an et par personne.
Rappel important : les offres et les remboursements varient d’une mutuelle à l’autre, et elles peuvent également dépendre du niveau de couverture choisi dans votre contrat.
Avant de souscrire une mutuelle ou si vous êtes déjà assuré, il est fortement recommandé de contacter votre mutuelle pour connaître les détails de la couverture spécifique au sevrage tabagique et vérifier si elle correspond à vos besoins.
Rappel de la méthode Alliance Laser®
La méthode Alliance Laser® est la combinaison parfaite entre réflexologie auriculaire et médecine traditionnelle chinoise. Dans le cadre d’une séance laser, nous allons travailler des points auriculaires très précis pour stopper votre dépendance au tabac.
Notre process de sevrage est :
- sans injection.
- En supprimant (ou diminuant fortement) les effets du sevrage nicotinique.
- Totalement indolore.
Les avis Google Alliance Laser® Paris
Prendre RDV dans l'un des centres Alliance Laser®
Les derniers articles
Idée reçue : Fumer de temps en temps n’est pas dangereux
Idée reçue : Fumer de temps en temps n’est pas dangereux
L’idée que fumer de manière occasionnelle est sans danger est largement répandue, mais elle est loin d’être fondée sur des faits scientifiques solides. De nombreux individus croient à tort que fumer seulement de temps en temps n’a pas d’impact significatif sur leur santé et qu’en étant occasionnels ils éviteront tous les effets néfastes du tabagisme.
Cet article examine cette idée reçue et présente des arguments fondés pour démontrer que même une consommation sporadique de tabac peut entraîner des conséquences graves sur la santé.
Idée reçue : Les signes extérieurs de l’alcoolisme sont toujours visibles
Idée reçue : Les signes extérieurs de l’alcoolisme sont toujours visibles
L’idée que les signes extérieurs de l’alcoolisme sont toujours visibles est une perception erronée. En réalité, l’alcoolisme peut être une condition silencieuse et insidieuse, difficile à détecter sans une observation attentive et une compréhension approfondie des symptômes.
Voici quatre faits, corroborés par des données chiffrées et documentées, qui contestent cette croyance populaire et qui montrent que les signes d’alcoolisme ne sont pas toujours évidents.
Idée reçue : Le tabac améliore la concentration et la performance cognitive
Idée reçue : Le tabac améliore la concentration et la performance cognitive
Certains fumeurs affirment ressentir une amélioration temporaire de leur concentration après avoir fumé, un peu comme inspiré par une muse aidant également à leur créativité, mais les preuves scientifiques démontrent que cette perception est trompeuse et que le tabagisme a des effets négatifs sur les fonctions cognitives à long terme.
Cet article explore les faits et présente des données pour démontrer que le tabac ne constitue pas une solution efficace pour améliorer la concentration et la performance cognitive et qu’il en est même à l’opposé.
Idée reçue : Il est possible de guérir l’alcoolisme par la simple force de la volonté
Idée reçue : Il est possible de guérir l’alcoolisme par la simple force de la volonté
L’idée que la simple force de la volonté suffit pour guérir l’alcoolisme est une croyance répandue, mais elle est largement erronée. L’alcoolisme est une maladie complexe qui nécessite souvent une approche multidimensionnelle pour être traitée efficacement. Voici quatre faits, corroborés par des données chiffrées et documentées, qui contestent cette croyance populaire et qui démontrent que la volonté seule n’est généralement pas suffisante pour surmonter cette dépendance.
Idée reçue : Conduire sous THC est sans danger
Idée reçue : Conduire sous THC est sans danger
L’idée que le cannabis ne pose pas de problèmes de sécurité au volant est une perception erronée qui peut avoir des conséquences graves. En réalité, la consommation de cannabis affecte considérablement les capacités de conduite et augmente le risque d’accidents de la route. Voici quatre arguments, basés sur des statistiques précises et des sources fiables, qui démystifient cette croyance que le cannabis au volant n’est pas dangereux.