Idée reçue : Crapoter ce n'est pas fumer !
L’idée reçue selon laquelle « crapoter n’est pas fumer » est une conception erronée qui nécessite une clarification. Beaucoup de personnes pensent que le fait de ne pas véritablement « avaler la fumée » enlève tout risque qu’une cigarette peut apporter. La réalité est pourtant tout autre. Voici quatre contre-exemples argumentés pour démystifier cette croyance et souligner les risques associés au fait de « crapoter ».
"Crapoter" augmente le risque de développer des maladies tout comme la cigarette ordinaire...
Tout d’abord, les effets sur la santé : Contrairement à ce que l’on pourrait croire, « crapoter » – c’est-à-dire inhaler la fumée de cigarette sans expirer complètement – expose toujours les poumons et le corps aux substances toxiques présentes dans la fumée de tabac. Que ce soit de manière moins prononcée ou pas le risque reste bien présent. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), « crapoter » augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaires, des cancers et des maladies respiratoires, tout comme la cigarette ordinaire.
Ensuite concernant la dépendance à la nicotine : Même en « crapotant » sans inhaler complètement la fumée, les substances contenues dans la cigarette sont absorbées par l’organisme, ce qui peut entraîner une dépendance à la nicotine. Selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), la nicotine est l’une des substances les plus addictives présentes dans le tabac, et « crapoter » régulièrement peut conduire à une dépendance similaire à celle de fumer normalement. L’effet de récurrence sera un facteur important dans le risque de déclencher une véritable dépendance.
La fumée secondaire contient plus de 7000 produits chimiques toxiques, dont plusieurs cancérigènes.
Sur les risques pour l’entourage : Le fait de « crapoter » peut également présenter des risques pour l’entourage, en particulier pour les non-fumeurs exposés à la fumée secondaire. Selon une étude de l’Institut national du cancer (INCa), la fumée secondaire contient plus de 7 000 produits chimiques toxiques, dont plusieurs sont cancérigènes. « Crapoter » à proximité d’autres personnes peut donc contribuer à leur exposition à ces substances nocives, augmentant ainsi leur risque de développer des maladies graves. Le tabagisme passif engendré par cette pratique de « crapotage » est une réalité bien présente dont on oublie très souvent en pensant que clapoter n’est pas fumer.
Enfin concernant l’impact environnemental : « crapoter » a également un impact néfaste sur l’environnement. Les mégots de cigarette, qui résultent souvent du fait de « crapoter », sont une source majeure de pollution, au même titre que les mégots de cigarettes qui ont été réellement fumées, contaminant les sols, les cours d’eau et les océans. Selon l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne (ANPCEN), les mégots de cigarette mettent des années à se dégrader et constituent une menace sérieuse pour la biodiversité et la santé des écosystèmes.
En conclusion, l’idée selon laquelle « crapoter n’est pas fumer » est une erreur qui peut entraîner des conséquences néfastes pour la santé, la dépendance à la nicotine, des effets graves sur l’entourage et l’environnement. Tout cela au même titre que le fait de fumer. Il est donc essentiel de sensibiliser au fait que « crapoter » reste une forme de consommation de tabac nocive et de promouvoir des comportements plus sains et respectueux de l’environnement car oui « crapoter » c’est fumer !
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