Idée reçue : Fumer en faible quantité ne représente absolument aucun risque : FAUX !
L’idée selon laquelle fumer en faible quantité ne présente aucun risque est malheureusement très répandue. On entend souvent des personnes justifiant leur dépendance par : « oui mais je n’en fume pas beaucoup », ou « mon paquet me fait la semaine ».
Cependant, de nombreuses études et données scientifiques démontrent le contraire. Même une consommation modérée de tabac peut avoir des effets néfastes sur la santé que ce soit physique ou psychologique mais également à court ou long terme.
Dans cet article, nous examinerons des éléments qui réfutent cette idée reçue et répandue, avec des données d’organismes français ou européens.
Augmentation du risque de maladies cardiovasculaires
Fumer ne serait-ce qu’une cigarette par jour augmente significativement le risque de maladies cardiovasculaires. Selon une étude publiée par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) en 2020, les personnes qui fument une à cinq cigarettes par jour présentent un risque de maladies coronariennes accru de 48% par rapport aux non-fumeurs. Cette étude souligne que même une faible consommation de tabac peut entraîner des dommages aux artères, augmentant ainsi le risque de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Le « petit fumeur » étant exposé aux mêmes substances dangereuses que le « grand fumeur » nous retrouvons les effets néfastes similaires de la consommation de cigarettes qu’elle soit faible ou grande.
Impact sur les poumons et le risque de cancer
Le cancer du poumon n’est souvent associé à tort qu’à une forte consommation de tabac, mais même fumer peu expose à des risques.
Une étude de l’Institut Gustave Roussy, datant de 2018, a montré que fumer entre une et quatre cigarettes par jour double le risque de cancer du poumon par rapport aux non-fumeurs.
Cette augmentation du risque est due au fait que les substances cancérigènes contenues dans la fumée de cigarette endommagent les cellules pulmonaires, même à faibles doses, augmentant ainsi les probabilités de mutations cancérigènes. Mais cela ne s’arrête pas qu’au risque de cancer, cela intervient également sur d’autres maladies du système respiratoire.
Effets néfastes sur le système respiratoire
Même une faible consommation de tabac a des effets négatifs sur le système respiratoire. Selon une étude menée par Santé Publique France en 2019, les fumeurs occasionnels (moins de cinq cigarettes par jour) sont deux fois plus susceptibles de souffrir de bronchite chronique que les non-fumeurs. La fumée de cigarette irrite les voies respiratoires et provoque une inflammation, ce qui peut conduire à des infections respiratoires et à des maladies chroniques comme la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Risques pour la santé mentale
Le tabagisme, même à faible dose, est également lié à des problèmes de santé mentale. Une étude de 2021 réalisée par l’Observatoire Français des Drogues et des Tendances Addictives (OFDT) a révélé que les fumeurs légers présentent un risque accru de dépression et d’anxiété par rapport aux non-fumeurs.
Les substances chimiques présentes dans la fumée de cigarette peuvent affecter les neurotransmetteurs dans le cerveau tels que la dopamine et la sérotonine, ce qui peut altérer l’humeur et contribuer à des troubles mentaux.
De plus le développement d’une dépendance, même avec une faible consommation, peut avoir un rôle fort sur l’humeur général du consommateur, son isolement et l’augmentation de symptômes dépressifs.
L’idée reçue selon laquelle fumer en faible quantité ne représente absolument aucun risque est contredite par de nombreuses preuves scientifiques. Même une consommation modérée de tabac augmente considérablement le risque de maladies cardiovasculaires, de cancer du poumon, de problèmes respiratoires et de troubles mentaux. Les études montrent d’ailleurs qu’il est plus dangereux de fumer peu sur du long terme que de fumer beaucoup sur du court terme. On estime que les risques de cancer auront plus de lien avec la durée de consommation qu’avec l’intensité. Fumer peu n’est donc pas un gage de réduction des effets sur notre santé.
Il est crucial de comprendre que chaque cigarette compte et que les effets néfastes du tabac se manifestent même à faibles doses. Il n’existe pas de seuil de consommation pour lequel fumer ne représente pas de risque. Pour protéger sa santé, il est préférable d’éviter totalement le tabac. Cette prise de conscience est essentielle pour réduire les risques et encourager les initiatives de sevrage tabagique, ouvrant la voie à une vie plus saine et sans fumée.
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