Idée reçue : Les drogues illicites sont plus dangereuses que les drogues légales : FAUX !
Il est courant de penser que les drogues illicites sont intrinsèquement plus dangereuses que les drogues légales. Souvent considérées comme plus fortes, plus aléatoires dans leurs effets ou plus toxiques, la majorité des gens ne tiennent pas compte des données de consommation du quotidien. Cependant, cette perception simpliste doit prendre en considération les multiples dimensions des risques liés à la consommation de drogues.
Les données montrent que certaines drogues légales, telles que l’alcool et le tabac, peuvent être tout aussi, voire plus, dangereuses que certaines drogues illicites. Voici quatre faits, corroborés par des données chiffrées et documentées, qui contestent cette croyance populaire et qui donnent une toute autre dimension à la dangerosité des drogues légales face aux drogues illicites.
1. Les Mortalités Attribuables aux Drogues Légales
Les drogues légales comme l’alcool et le tabac sont responsables d’un nombre considérable de décès chaque année. Selon Santé publique France, l’alcool est responsable de 41 000 décès par an en France (Santé publique France, 2019). De plus, le tabac cause environ 75 000 décès annuels (Santé publique France, 2020). Ces chiffres prennent en compte des effets sur la santé directe mais également les effets sur le quotidien des consommateurs.
En comparaison, les décès liés à la consommation de drogues illicites, bien que préoccupants, sont significativement moins nombreux. Une étude de l’Observatoire Français des Drogues et des Tendances Addictives (OFDT) a révélé qu’environ 1 800 décès par an sont attribuables à des overdoses de drogues illicites (OFDT, 2019). Ces chiffres montrent clairement que les drogues légales posent un risque de mortalité bien plus élevé si l’on prend en compte la réalité de consommation dans son entièreté.
2. Les Maladies Chroniques Liées aux Drogues Légales
Les drogues légales sont également associées à un large éventail de maladies chroniques. Le tabac est une cause majeure de cancers, de maladies cardiovasculaires et de maladies respiratoires. Selon l’Institut National du Cancer (INCa), 30% des cancers en France sont liés au tabac (INCa, 2020). De même, l’alcool est un facteur de risque pour plus de 200 maladies et blessures, dont les cirrhoses du foie, les cancers et les maladies cardiovasculaires.
En comparaison, bien que certaines drogues illicites puissent causer des maladies graves ou des effets mortels directs, leur impact global sur les maladies chroniques est moins marqué que celui du tabac et de l’alcool, qui touchent des millions de personnes chaque année.
3. Les Coûts Économiques des Drogues Légales
Les drogues légales imposent également un fardeau économique lourd sur les systèmes de santé et les économies nationales. Le coût social de l’alcool en France est estimé à 118 milliards d’euros par an, incluant les coûts de santé, les pertes de productivité et les dépenses de sécurité (Santé publique France, 2019). Le coût social du tabac est quant à lui évalué à 120 milliards d’euros par an (Observatoire des drogues et des toxicomanies, 2019).
En comparaison, les coûts associés aux drogues illicites, bien que significatifs, sont nettement inférieurs. Ces coûts incluent les soins de santé, les efforts de prévention, et les mesures de répression, mais ne s’approchent pas des sommes astronomiques associées aux drogues légales.
4. Les Risques de Dépendance et de Comportements à Risque
Les drogues légales peuvent être tout aussi, sinon plus, addictives que certaines drogues illicites. La nicotine, présente dans le tabac, est une substance hautement addictive. Une étude de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) en 2018 a montré que 80% des fumeurs quotidiens sont dépendants de la nicotine.
De même, l’alcool peut entraîner une forte dépendance physique et psychologique. Les comportements à risque associés à la consommation excessive d’alcool, tels que la conduite en état d’ivresse et les violences, sont également bien documentés. En revanche, certaines drogues illicites, bien que dangereuses, ne présentent pas toutes le même potentiel addictif que le tabac ou l’alcool. Par exemple, la dépendance à la marijuana est estimée à 9% des utilisateurs, bien inférieure aux taux de dépendance pour le tabac et l’alcool.
En conclusion, les données montrent clairement que les drogues légales, telles que l’alcool et le tabac, causent des taux de mortalité élevés, sont associées à de nombreuses maladies chroniques, imposent des coûts économiques considérables, et présentent des risques élevés de dépendance et de comportements à risque. La croyance populaire veut que les drogues illicites soient perçues comme dévastatrices et développent des dépendances fortes auprès des consommateurs.
Le côté tabou de sa consommation rend les croyances plus grandes et l’incompréhension reste développée auprès de la société. De plus il est commun de penser que l’alcool et la tabac ne sont pas considérés comme des drogues. La réalité en est tout autre, il s’agit bien de drogues légales et donc plus répandue, ce qui leur confère donc un potentiel de dangerosité plus grand que les drogues illicites. Il est donc important de rappeler que légales ou non, la consommation de drogues est à éviter pour une vie plus saine et sans danger.
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