Idée reçue : La consommation de drogue est juste un problème de jeunes : FAUX !
L’idée que la consommation de drogue est exclusivement un problème de jeunes est une perception répandue mais erronée. On croit souvent que l’insouciance des jeunes prêts à explorer sans limites les interdits de la société, les amènera forcément à la consommation de drogues.
En réalité, ce fléau touche toutes les tranches d’âge et ses impacts sont observables à tous les niveaux de la société. Voici quatre faits, corroborés par des données chiffrées et documentées, qui contestent cette idée fausse et vous permettra de porter un regard différent sur la question.
1. Consommation de Drogues chez les Adultes
Contrairement à l’idée reçue, la consommation de drogues ne se limite pas aux jeunes. Selon une étude de l’Observatoire Français des Drogues et des Tendances Addictives (OFDT) en 2020, environ 11% des adultes âgés de 18 à 64 ans ont consommé du cannabis au cours de l’année écoulée. De plus, 3% des adultes ont déclaré avoir consommé de la cocaïne, et 1,5% des opioïdes.
Ces chiffres montrent clairement que la consommation de drogues est présente parmi les adultes et n’est pas exclusivement un problème des jeunes. Elle touche une catégorie large de la population et tout type de tranche d‘âge.
2. Augmentation de la Consommation chez les Seniors
Un autre point important est l’augmentation de la consommation de drogues chez les seniors. Une étude menée par Santé Publique France en 2019 a révélé que la consommation de médicaments psychotropes, souvent prescrits mais parfois utilisés de manière abusive, est particulièrement élevée chez les personnes âgées.
Environ 20% des personnes âgées de 65 ans et plus consomment régulièrement des benzodiazépines, ce qui indique une dépendance potentielle. Ce phénomène montre que la consommation de substances psychoactives ne diminue pas nécessairement avec l’âge et peut même augmenter dans certains cas. Il faut prendre en compte que les drogues ne touchent pas uniquement les substances interdites par la loi, mais quelles prennent également en compte des produits qui peuvent être délivrés sur ordonnance par exemple.
3. Les Consommateurs Fonctionnels
Il existe un groupe important de consommateurs dits « fonctionnels » qui sont souvent des adultes bien intégrés dans la société avec des carrières professionnelles déjà faites. Une enquête de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) en 2018 a révélé que de nombreux professionnels, y compris dans des secteurs comme la finance, l’enseignement et la santé, consomment des drogues telles que le cannabis, la cocaïne ou des stimulants pour gérer le stress ou améliorer leurs performances.
Ces consommateurs sont souvent invisibles car ils parviennent à maintenir leurs responsabilités professionnelles et familiales tout en consommant des drogues, ce qui démontre que ce problème n’est pas limité aux jeunes. En effet ces consommateurs fonctionnels reflètent une tranche d’âge plus avancée et peu représentative des jeunes.
4. Les Conséquences Sociales et Économiques
Les conséquences de la consommation de drogues ne se limitent pas à une tranche d’âge spécifique comme celle des jeunes. Selon un rapport de l’OFDT en 2019, les coûts sociaux et économiques liés à la consommation de drogues en France s’élèvent à plusieurs milliards d’euros par an, impactant des personnes de tous âges.
Les coûts incluent les soins de santé, la perte de productivité, les dépenses de sécurité et les impacts sur la qualité de vie des familles et des communautés. Les adultes, en particulier ceux en âge de travailler, subissent des pertes économiques et sociales significatives liées à la consommation de drogues, affectant ainsi l’ensemble de la société.
En conclusion, l’idée que la consommation de drogue est juste un problème de jeunes est une idée reçue sans fondement. Cela se base surtout sur le côté festif, inconscient et fougueux que cette tranche d’âge évoque auprès de la société. Les données montrent clairement que la consommation de drogues touche toutes les tranches d’âge, y compris les adultes et les seniors.
Les consommateurs fonctionnels, souvent bien intégrés dans la société, et les coûts sociaux et économiques montrent que ce problème est beaucoup plus large et complexe. Toutefois, peu importe la tranche d’âge du consommateur, l’important reste d’avoir une consommation responsable, que l’on ait peu d’expérience de la vie ou que l’on soit dans ce qu’on appelle « l’âge de raison ».
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