Les drogues utilisées dans le chemsex ne provoquent pas de dépendance
Idée reçue : Les drogues utilisées dans le chemsex ne provoquent pas de dépendance

Idée reçue : Les drogues utilisées dans le chemsex ne provoquent pas de dépendance : FAUX !

Il est courant de penser que les substances consommées lors du chemsex, une activité mêlant rapports sexuels et usage de drogues, ne créent pas de dépendance. Cependant, cette perception est erronée. En vérité, ces substances possèdent un fort potentiel addictif et peuvent entraîner de sérieux dommages, tant sur le plan physique que mental.

Cet article explore pourquoi cette croyance est infondée et met en évidence les preuves attestant de la dépendance liée à ces drogues et à ces pratiques.

Les drogues utilisées dans le chemsex ne provoquent pas de dépendance

1. Dépendance au GHB (gamma-hydroxybutyrate)

Le GHB, souvent utilisé dans le chemsex pour ses effets euphorisants et désinhibants, est bien connu pour son potentiel de dépendance. Une étude de 2023 réalisée par l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) a révélé que le GHB peut entraîner une dépendance physique et psychologique. Les utilisateurs réguliers peuvent développer une tolérance rapide, nécessitant des doses de plus en plus élevées pour ressentir les mêmes effets, signe d’une accoutumance au produit et au début d’une dépendance. En France, environ 15% des consommateurs de GHB rapportent des symptômes de dépendance et des difficultés à réduire ou arrêter leur consommation.

2. Addiction au crystal meth

Le crystal meth, ou méthamphétamine, est une autre drogue couramment associée au chemsex. Une recherche menée en 2024 par l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) a montré que la méthamphétamine est extrêmement addictive. Les utilisateurs de crystal meth peuvent développer une dépendance en raison de l’intense euphorie et de l’augmentation de l’énergie qu’elle procure. Les données françaises indiquent que 20% des utilisateurs de méthamphétamine présentent des symptômes de dépendance sévères, avec des effets néfastes sur la santé mentale et physique.

3. Risque de dépendance à la cocaïne

La cocaïne, également fréquemment utilisée lors des sessions de chemsex pour ses propriétés stimulantes, est bien documentée pour son potentiel addictif. Une étude de 2023 par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a révélé que la cocaïne provoque des changements neurochimiques dans le cerveau qui favorisent la dépendance. En France, environ 30% des utilisateurs réguliers de cocaïne développent une dépendance, avec des difficultés majeures à contrôler leur consommation malgré les conséquences négatives.

4. Effets de l’ecstasy sur la dépendance

L’ecstasy (MDMA) est souvent utilisée dans le chemsex pour ses effets empathogènes et euphorisants. Cependant, elle peut également entraîner une dépendance. Une enquête de 2024 par l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) a montré que l’utilisation répétée d’ecstasy peut mener à une dépendance psychologique, caractérisée par une forte envie de consommer malgré les impacts négatifs. En France, environ 18% des utilisateurs réguliers d’ecstasy présentent des signes de dépendance, incluant des symptômes de sevrage lorsqu’ils tentent d’arrêter.

Les preuves montrent que des substances comme le GHB, le crystal meth, la cocaïne et l’ecstasy, drogues souvent utilisées lors de la pratique des chemsex, sont toutes susceptibles de créer une dépendance, avec des conséquences graves pour la santé physique et mentale des individus.

Il est crucial de reconnaître les risques associés à ces drogues pour mieux comprendre les défis de la dépendance et offrir un soutien approprié aux personnes affectées. Pour rappel toute consommation de drogues peut conduire à une dépendance et ce peu importe le contexte d‘utilisation. Bien s’informer sera une aide supplémentaire pour éviter toute situation de dépendance.

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