Idée reçue : Si une personne peut tenir l’alcool c’est qu’elle n’est pas alcoolique : FAUX !
Il est courant d’entendre l’idée reçue que si une personne peut « tenir » l’alcool, c’est-à-dire boire de grandes quantités sans montrer de signes évidents d’ivresse, cela signifie qu’elle n’est pas alcoolique. Cette vision est simpliste et trompeuse. En réalité, la capacité à supporter l’alcool n’est pas un indicateur fiable de l’absence d’alcoolisme et peut à l’inverse cacher une accoutumance, signe d’une possible dépendance.
Cet article examine les données et recherches récentes pour démontrer pourquoi la tolérance à l’alcool ne doit pas être confondue avec la dépendance.
1. La tolérance ne signifie pas absence de dépendance
La tolérance à l’alcool, qui se manifeste par une capacité accrue à consommer des quantités importantes sans effets immédiats évidents, n’est pas un signe que la dépendance est absente. Selon une étude de 2023 de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT), la tolérance au volume d’alcool peut se développer même chez les personnes souffrant d’alcoolisme. Environ 60% des personnes alcooliques développent une tolérance, mais cela signifie simplement que leur corps a appris à gérer les effets de l’alcool, sans nécessairement indiquer qu’elles ne sont pas dépendantes.
2. Les symptômes de dépendance ne se manifestent pas toujours par l'ivresse
La dépendance à l’alcool est un trouble complexe qui ne se traduit pas uniquement par l’apparence d’ivresse. Une étude menée en 2024 par l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) a montré que 45% des personnes alcooliques présentent des symptômes de dépendance sans toujours montrer des signes évidents d’ivresse lors de la consommation. Ces symptômes incluent le besoin compulsif de boire, des comportements de recherche d’alcool, et une difficulté à contrôler sa consommation, même lorsque les signes d’ivresse sont absents. La personne dépendante ne cherchera pas forcément l’ivresse en consommant de l’alcool, elle cherchera plutôt à combler un besoin physique que seule son addiction pourra déclencher.
3. Consommation régulière et dégâts invisibles
Les personnes ayant une haute tolérance à l’alcool peuvent subir des dommages importants à leur santé, souvent invisibles de l’extérieur. Une recherche publiée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) en 2023 a révélé que les individus avec une grande tolérance à l’alcool sont souvent victimes de maladies du foie, de troubles cardiovasculaires et de cancers, souvent sans présenter des signes évidents d’ivresse. Cela montre que les effets nocifs de l’alcool peuvent se manifester à un niveau physiologique et médical qui ne se reflète pas nécessairement dans l’apparence d’ivresse. Ce qui pourra malheureusement se manifester seront alors des signes extérieurs de mauvaise santé induis par ces maladies loin des signes classiques d’ivresse.
4. L’alcoolisme peut se manifester de manière subtile
La dépendance à l’alcool peut également se manifester de manière subtile, sans que les comportements d’ivresse soient évidents. Une enquête menée par l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES) en 2024 a démontré que 40% des personnes souffrant d’alcoolisme montrent des signes de dépendance par des comportements de consommation régulière et des tentatives de réduction échouées, sans démonstration de comportements d’ivresse prononcés. Cette subtile manifestation de la dépendance peut passer inaperçue, même si la personne consomme de grandes quantités d’alcool régulièrement.
La tolérance à l’alcool ne reflète pas nécessairement une absence d’alcoolisme, car elle peut masquer une dépendance profonde et des dommages potentiellement graves pour la santé. Les signes de dépendance peuvent être présents même sans ivresse apparente, et la capacité à consommer de grandes quantités d’alcool peut souvent cacher des troubles sous-jacents significatifs. La dépendance à l’alcool sera souvent déclenchée par une consommation régulière, nécessitant des quantités toujours plus grandes et la capacité à les absorber beaucoup plus facilement avec le temps. Au contraire de cette idée reçue, si on peut tenir l’alcool, cela signifie peut-être que nous avons une dépendance cachée.
Il est crucial de ne pas confondre tolérance et absence de dépendance pour mieux comprendre et traiter l’alcoolisme.
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