Idée reçue : La Cocaine est une drogue utilisée uniquement par les riches

Idée reçue : La cocaïne est une drogue utilisée uniquement par les riches ou les personnes aisées

L’idée reçue selon laquelle la cocaïne est uniquement consommée par les riches ou les personnes aisées est répandue, mais elle ne correspond plus tout à fait à la réalité. Si cela était souvent le cas dans les années 1980 et 1990, nous constatons, depuis le début des années 2000, que l’usage de la cocaïne s’est généralisé à d’autres milieux.

 

En fait, la consommation de cocaïne touche des individus de divers milieux socio-économiques, et plusieurs indicateurs démontrent sa diffusion à travers différentes strates de la société.

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1,7% des 18-64 ans ont déjà consommé de la cocaïne

Tout d’abord, les statistiques révèlent que la consommation de cocaïne ne se limite pas aux seuls groupes socialement privilégiés. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), environ 1,7% de la population française âgée de 18 à 64 ans a expérimenté la cocaïne au moins une fois dans sa vie. Cette donnée met en évidence une utilisation répandue de la cocaïne à travers différents segments de la population, indépendamment du niveau de revenu.

 

Quelques chiffres pour mettre en évidence cette diversité : 8,7% des chômeurs ont expérimenté la cocaïne en 2017, ce sont 6,2% des professions intermédiaires et des ouvriers qui l’ont consommée cette même année. Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration sont également très concernés avec 10% de personnes qui avouent avoir fait usage de la cocaïne, 10% également pour les métiers de l’information et de la communication. Quant à l’univers des arts et du spectacle on atteint les 18%…

 

En outre, la disponibilité et l’accessibilité de la cocaïne ne sont pas exclusives aux milieux aisés. Bien que le prix de la cocaïne puisse être un facteur limitant pour certaines personnes, notamment celles en situation de précarité économique, il existe des formes de consommation partagées qui peuvent être moins coûteuses, telles que le partage de doses entre amis ou l’achat de petites quantités. De plus, des données indiquent que la cocaïne est souvent associée à d’autres drogues, comme le cannabis, témoignant de son utilisation dans des contextes variés.

Facilité, disponibilité et accessibilité de la cocaïne

Par ailleurs, la consommation de cocaïne parmi les jeunes est également préoccupante et dément l’idée reçue selon laquelle seuls les riches consomment cette drogue. Selon l’OFDT, les enquêtes régulières menées auprès des jeunes français montrent une augmentation de la prévalence de la consommation de cocaïne parmi les adolescents et les jeunes adultes. Cette tendance s’explique par divers facteurs, notamment l’influence des pairs, la disponibilité accrue de la drogue et la recherche de sensations fortes chez les jeunes.

 

En conclusion, l’idée reçue selon laquelle la cocaïne est exclusivement consommée par les riches ou les personnes aisées ne tient pas compte de la réalité complexe de la consommation de drogues.

 

Les données et les recherches indiquent que la cocaïne est utilisée par des individus de différents milieux socio-économiques et dans divers contextes. Il est donc essentiel d’adopter une approche nuancée et complète dans la compréhension et la prévention de la consommation de cocaïne, en tenant compte de ses multiples dimensions et de ses impacts sur la société.

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