Qu'est ce que le GBL ?
Qu'est ce que le GBL ?
Le GHB (gamma-hydroxybutyrate) est une substance chimique synthétisée pour la première fois dans les années 1960. Initialement, il était utilisé en anesthésie et pour traiter certaines affections médicales, notamment l’insomnie et les troubles anxieux.
Cependant, ses propriétés euphorisantes et sédatives l’ont rapidement popularisé en dehors du cadre médical, notamment dans les milieux festifs et de la nuit.
Le GHB : Connu comme la "drogue du violeur"
Le GHB est tristement célèbre pour son utilisation à des fins criminelles, d’où son surnom de « drogue du violeur ». Incolore, inodore et quasiment insipide, il peut être facilement dissimulé dans des boissons sans que la victime ne s’en aperçoive. En petites doses, il provoque des effets désinhibiteurs et une sensation de bien-être.
Cependant, à doses plus élevées, il entraîne une perte de conscience et une amnésie, rendant les victimes vulnérables à des agressions sexuelles.
Le GBL et le phénomène de chemsex
Le GBL (gamma-butyrolactone) est un précurseur chimique du GHB. Souvent utilisé comme solvant industriel, notamment pour le décapage des jantes, le GBL se transforme en GHB une fois ingéré. Sa disponibilité en tant que produit chimique industriel et sa facilité de conversion en GHB en font une alternative de plus en plus courante parmi les utilisateurs de GHB.
Le chemsex, une pratique qui consiste à utiliser des drogues pour prolonger les rapports sexuels, a vu une augmentation de l’utilisation du GHB et du GBL. Ces substances sont appréciées pour leurs effets de désinhibition sexuelle et d’euphorie, mais elles comportent des risques significatifs.
Les risques du GHB et du GBL
Les dangers du GHB et du GBL sont multiples et sévères. Selon l’Observatoire Français des Drogues et des Tendances Addictives (OFDT), les effets secondaires peuvent inclure :
Perte de conscience : Une surdose peut entraîner un coma profond, nécessitant une intervention médicale immédiate.
Détresse respiratoire : Le GHB peut provoquer une dépression respiratoire, mettant en danger la vie de l’utilisateur.
Dépendance : Une utilisation régulière entraîne une tolérance et une dépendance, rendant le sevrage difficile et dangereux.
Amnésie : Les utilisateurs peuvent ne pas se souvenir des événements ayant eu lieu sous l’influence de la drogue, augmentant les risques d’agression.
D’après des données de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les cas d’intoxication au GHB/GBL sont en augmentation, particulièrement dans les contextes festifs et les environnements de chemsex.
Accessibilité et coût du GHB/GBL
L’un des aspects les plus alarmants du GHB et du GBL est leur accessibilité et leur faible coût. Le GBL, en tant que solvant industriel, est facilement disponible en ligne. Le prix moyen pour une dose de GHB se situe entre 5 et 10 euros, rendant cette drogue particulièrement attractive pour les jeunes et les utilisateurs occasionnels.
5 raisons de ne pas consommer du GHB / GBL
1. Risque Élevé de Surdose
Le GHB a une marge thérapeutique très étroite, ce qui signifie qu’il est facile de passer de la dose récréative à la dose toxique. Une surdose peut entraîner :
Perte de conscience : Une petite augmentation de la dose peut provoquer un coma.
Détresse respiratoire : La dépression respiratoire causée par une surdose peut être mortelle.
Selon l’Observatoire Français des Drogues et des Tendances Addictives (OFDT), les cas d’intoxication sévère au GHB sont fréquents en milieu festif et on recense plus de 300 cas graves par an.
2. Effets Amnésiants
Le GHB peut provoquer une amnésie temporaire, même à des doses modérées. Cela signifie que l’utilisateur peut ne pas se souvenir des événements survenus pendant qu’il était sous l’influence de la drogue, ce qui le rend particulièrement vulnérable à :
Agressions sexuelles : Le GHB est tristement connu comme la « drogue du violeur » en raison de sa capacité à induire une amnésie.
Comportements à risque : Les utilisateurs peuvent prendre des décisions dangereuses dont ils n’auront aucun souvenir.
3. Dépendance et Syndrome de Sevrage
L’usage régulier de GHB peut entraîner une dépendance physique et psychologique. Les symptômes de sevrage peuvent être graves et inclure :
Anxiété sévère : Les utilisateurs peuvent éprouver une anxiété intense lors de l’arrêt de la drogue.
Insomnie et hallucinations : Les symptômes de sevrage peuvent également inclure des troubles du sommeil et des hallucinations.
Convulsions : Dans les cas les plus graves, l’arrêt du GHB peut entraîner des convulsions potentiellement mortelles.
4. Interactions Dangereuses avec d’Autres Substances
Le GHB peut interagir de manière dangereuse avec d’autres substances, en particulier :
Alcool : La combinaison du GHB et de l’alcool peut renforcer les effets dépresseurs sur le système nerveux central, augmentant le risque de coma et de décès.
Médicaments : L’interaction avec certains médicaments, notamment ceux qui ont des effets dépresseurs, peut également être extrêmement dangereuse.
Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), de nombreux incidents liés au GHB impliquent également la consommation d’autres substances.
5. Problèmes Légaux et Criminels
Posséder, consommer ou distribuer du GHB est illégal en France. Les conséquences légales peuvent inclure :
Arrestation et poursuites judiciaires : Être trouvé en possession de GHB peut entraîner une arrestation et des poursuites pénales.
Casier judiciaire : Une condamnation liée au GHB peut avoir des répercussions durables sur votre vie personnelle et professionnelle.
En outre, l’utilisation de GHB dans des contextes criminels, tels que des agressions sexuelles, expose non seulement les victimes à des dangers graves, mais peut également entraîner des peines sévères pour les auteurs.
Le GHB et le GBL représentent des drogues dangereuses, tant par leurs effets physiques et psychologiques que par leur potentiel à être utilisées à des fins criminelles. Leur accessibilité et leur coût abordable augmentent leur popularité, notamment dans les milieux festifs et les pratiques de chemsex.
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